Comme lors des saisons précédentes, je vous ai préparé mon « top 10 » et mon « flop 10 » de l’année en MLS. Voilà donc le retour des rubriques « Pleine lucarne » et « Droit dans le mur » dont je vous dévoilerai le classement en alternance durant cette période des fêtes de fin d’année. On commence aujourd’hui avec les n°9 et 10 de « Droit dans le mur ».
10. La défense de New York City pleine de trous
Évidemment, la saison de New York City est une réussite, et on en reparlera dans le top 10. Reste que l’équipe a terminé avec une des pires défenses du championnat et s’est ramassé quelques claques comme le 0-7 face au voisin new-yorkais ou le 0-5 contre Toronto en phase finale.
En vrac, parmi les problèmes les plus criants : un gros manque de discipline qui a mené à trop de fautes commises en zone dangereuse, d’énormes errements défensifs lors des phases arrêtées, un jeu de tête déficient, un flanc droit qui s’est souvent fait manger tout cru et une équipe qui se laissait trop souvent submerger dans ses 20 derniers mètres.
Oui, ça fait beaucoup ! Patrick Vieira a du pain sur la planche dans ce domaine, et a malgré tout quelques atouts intéressants à sa disposition. S’il parvient à guérir les maux défensifs aussi bien qu’il a réussi à mettre le jeu offensif à sa main cette saison, New York City jouera à coup sûr les tout premiers rôles en 2017.
9. Kansas City a arrêté de jouer
Rarement depuis longtemps, la saison de Kansas City a-t-elle été aussi anonyme pour le reste de la MLS. Et pourtant, le club avait attiré des joueurs grandement appréciés partout comme Brad Davis et Justin Mapp, pour soutenir Benny Feilhaber, Graham Zusi et autre Dom Dwyer, excusez du peu. Reste qu’offensivement, le jeu développé par l’équipe a été largement en-deçà des attentes.
Ce n’est pas compliqué : sans les phases arrêtées, l’équipe n’aurait eu aucune chance de finir au-dessus de la ligne rouge. Rarement l’a-t-on vue aussi insipide dans la construction du jeu, où il a fallu que Jacob Peterson sauve la mise à plusieurs reprises, et où Dwyer a profité de quelques accélérations. Quant à la contre-attaque, ce n’était pas du tout une spécialité-maison. Restait donc à provoquer des fautes ou des corners comme presque unique recours… Le départ de l’international hongrois Krisztián Németh a fait beaucoup plus mal que prévu.