En continuant de remonter le classement des déceptions de l’année 2015, on tombe sur deux équipes qui nous ont régalés par leur jeu offensif mais ont perdu énormément de points à cause d’une défense pas toujours au point. Columbus semblait avoir réglé le problème depuis la fin de l’été mais a trébuché en finale. À Toronto, il s’agit d’un des principaux chantiers de l’hiver.
8. Columbus a souvent été naïf derrière
J’ose l’affirmer : si Columbus avait bien défendu pendant toute la saison, il aurait remporté le Supporters Shield avec 10 points d’avance. Sauf que ce fut trop rarement le cas. L’amour du jeu de l’équipe s’est régulièrement transformé en envie avide d’attaquer tête baissée.
Quand à certains moments du match, un arrière latéral est l’homme le plus avancé de l’équipe, ça en dit long. Alors, les adversaires amoureux de la contre-attaque se sont régalés. Avec parfois 20 joueurs dans une moitié de terrain, il y avait de l’espace pour filer dans le dos de la défense et planter des buts aux Noir et Or en partant de plus de 40 mètres des filets de Clark. Même pas besoin de faire des détours, il suffisait de prendre le chemin le plus court vers le but, plein axe. Voulant attaquer à tout prix, certains défenseurs n’ont pas assez soigné leur relance, alors que leurs équipiers étaient déjà partis à l’assaut du but adverse, offrant sur un plateau le ballon, et des buts, à l’autre équipe qui n’en demandait pas tant.
Au vu des dernières semaines, ce problème semble cependant être en grande partie résolu, grâce notamment aux arrivées de Sauro et Afful en fin de saison, mais aussi aux correctifs apportés par Gregg Berhalter. Savoir corriger ses lacunes, voilà la marque des bonnes équipes et des bons entraîneurs… et cela a permis à Columbus de devenir un prétendant plus que sérieux à la Coupe MLS. Mais la finale contre Portland a montré que l’équipe ne s’était pas encore complètement mise à l’abri des pertes de balle coûteuses.
7. La défense de Toronto
En 2015, regarder Toronto a souvent été un grand spectacle, avec beaucoup de suspense et de retournements de situation. On peut même considérer que l’équipe est la « plus spectaculaire » de MLS, celle qui a offert le plus de buts… quand on fait la somme de ceux marqués et encaissés. Car si d’un côté, Giovinco et consorts semaient la terreur dans les défenses, l’arrière-garde ontarienne, elle, a souvent eu des allures de passoire, et ce, dans presque tous les domaines.
Ses principaux défauts : un manque flagrant de discipline, une incapacité à suivre quand les adversaires accéléraient, et quelques cadeaux monumentaux. Ajoutez-y un axe défensif offrant de nombreuses journées portes ouvertes et un flanc gauche poreux, et vous aurez le portrait global, peu envieux, de la défense la plus perméable de la saison régulière (58 buts encaissés, aussi mal que Chicago et New York City).
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